Des ballons lancés prolongent le mouvement de ces bras ; des rires firsent, et des corps lustrés jaillissent en bouquets, couronnés de perles d'eau. Des enfants nus s'ébattent dans l'étang, sautent, courent, et plongent. Ils ruissellent de sourires, d'eau et de solàil. Ils jouent, sans autres entraves que la lumière qui brille sur leur peau. L'esprit se détend et se repose. La raison, ici, n'est plus opposée à d'hypocrites exigences, et les contraintes usuelles s'effacent dans I'indicible parfum de bonheur. C'est I'Eden, le premier jardin.
Ils vivent nus. Vraiment nus, jusqu'au bout du regard qu'ils posent sur leurs semblables. Ils sont libres ! Et tout le jour durant, ils goûtent, de tout leur corps, la douceur du temps, le bonheur du moment.

Vient l'heure des mères qui mènent leurs jeunes enfants à la douche vespérale.
A leur démarche sereine, on devine la quiétude de la joumée vécue . Et, quoique la toilette du soir ait interrompu un jeu passionnant, les bambins marchent lestement, et nulle réticence ne chagrine leur babil. 
Des couples, jeunes, ou déjà marqués par d'autres âges, respirent I'air suave. De grands arbres et bruissent.

Personne ne se hâte. Il n'y a ni presse, ni d'intempestifs mouvements. C'est une grande respiration, profonde, qu'un soupir de bien-être prolonge.
La liberté ; les corps, mille fois plus beaux sans l'offense du vêtement, offrent l'image de leur libre-allant. Ils vivent nus. S'ils ont, sans trop d'émotion ôté leurs habits quand ils apprirent le naturisme, maintenant, ils le vivent vraiment, parce qu'ils ont déshabillé leurs regards, leurs pensées.

Ils sont nus, et jusqu'au bout du regard, ils sont libres.

Thierry S.

Club naturiste, géré par des bénévoles
Carte naturiste demandée.

Accueil chaleureux et prise en charge efficace.
Très beau terrain, situé au sud de Grenoble, accès par la A51, panorama merveilleux au cœur de la montagne, des lacs et des massifs boisés.

Idéal pour les sportifs : randonnée, vtt, sports nautiques, et les contemplatifs (calme et silence).

Superette à Monestier-de-Clermont à 8 kms.

Aux alentours, peu de lieux pour le shoping ou pour visiter l’artisanat, mais l’attrait est ailleurs.

René et Myriam, 2024

Court séjour à l'Eglantière.

L'églantier, vous connaissez sans doute.
Ajoutez-y un E et un accent grave, occitan évidemment et vous vous trouverez en pleine nature dans le fief d'Antoine Dupont, le fameux rugbyman qui fait la pluie au Nord et le soleil au Sud.
Vous vous trouverez aussi au bord du Gers et à l'ombre du Tourmalet que tous les cyclistes belges voudraient importer.
Vous avez trouvé, il s'agit de l'Eglantière à Castelnau-Magnoac où nous avons séjourné durant trois jours.

Appréciant particulièrement la marche, notre principale motivation pour nous y rendre était la promenade proposée chaque lundi.
Xavier, le patron du camping, nous a donc enmenés pour une visite découverte durant 4 heures sans jamais quitter le domaine. Avec pertinence et humour, il nous a informés sur l'histoire du site, des vestiges rencontrés ainsi que sur la faune et la flore.

De naturistes nous étions devenus également naturalistes.

Ce court séjour dans un camping naturiste de 45 hectares préservé de la pollution et du bruit, des atouts rares de nos jours, nous a réellement séduits dans une ambiance de grande convivialité.

L'Eglantière pourrait faire penser à la présence massive de cynorhodon plus connu sous le nom de gratte-cul (qui nous rapelle notre prime jeunesse). Rassurez-vous, nulle trace sigificative de cet arbuste et donc de son fruit.

Nicole et Noël, 2024

Nous sommes allés à La Jenny en 1995, 1997, 1998, 1999 et 2000, avec nos jeunes enfants (3 et 5 ans la première année).
Nous avons chaque fois loué un chalet "Tourterelle": rien à redire, c'était très bien.
Ce qui nous a attirés? Les magnifiques piscines, assurément, avec différentes profondeurs et donc bien adaptées aux âges de nos enfants, et avec leur solarium en terrasses. Et aussi l'Atlantique, ses plages immenses (et surveillées) et ses vagues accessibles après une très belle balade à travers les pins (à pied ou à vélo).
Le village est divisé en 4 avec, du sud au nord: la partie des locations les plus modestes (où nous étions); le centre du village avec les piscines, les commerces, etc.); une partie avec des habitats plus cossus (et magnifiques!); le mini-parcours de golf (qui n'est pas un mini-golf pour autant).
Les services proposés sont excellents: resto, supérette, boutique (librairie, jeux, paréos, ...), coiffeur, boucherie, poissonnerie, service de location de vélos, magnifique pas de tir à l'arc, très beaux terrains de tennis, superbes animations (spectacles du soir vraiment au top!)...
Les environs proposent de belles occasions de visites plus ou moins culturelles: le Médoc et ses vins, Arcachon (son bassin avec ses cabanes tchanquées, son aquarium, ses huitres), le Cap Ferret (et son petit train qui traverse de magnifiques quartiers aux villas anciennes), ... 
Certes, la météo peut être capricieuse. Mais on ne souffre pas des grosses chaleurs comme dans le sud de la France. 
Excellents souvenirs de ces 5 séjours!

B & A, 1995-2000

Que dire du CHM, le Centre Hélio-Marin de Montalivet ?
Question fort délicate, parce que si vous la posez à 200 personnes passées par là, vous récolterez 200 appréciations différentes, souvent énoncées de façon très catégorique. En conclusion, et pour le dire sans détour : le CHM, ou bien on l’adore, ou bien on l’abhorre…

Notre avis repose sur une pratique de longue date.
Pendant 4 décennies, nous avons en effet bourlingué -en caravane- non seulement dans toutes les régions de France, mais aussi dans de très nombreux pays, ce qui nous a permis de découvrir pratiquement toutes les formes de campings naturistes. Au bout du compte, c’est l’heure de la retraite -avec l’envie de nous poser- qui nous a amenés à l’acquisition d’un mobil-home. Et à la vérité, nous devons encore préciser que c’est tout à fait par accident (mais ça, c’est une autre histoire !) que nous sommes arrivés au CHM au printemps 2017.

Le choc quand on découvre ce centre, c’est son énormité… en espace et en équipement ; strictement rien de comparable avec tout de que nous avions connu auparavant. Le CHM, c’est en effet un réel village dans lequel on trouve absolument tout ce qu’on veut tant en propositions d’activités, de loisirs et de divertissements qu’en fait de commerces et de services. On pourrait donc y vivre en presque
complète autarcie ; vu l’étendue du terrain (+ de 200 ha), le mieux est d’avoir un vélo ! En saison, ce centre accueille bien sûr les vacanciers traditionnellement attachés au camping-caravaning, ou encore locataires d’hébergements proposés sur place.

Mais l’endroit constitue aussi un havre pour de nombreux propriétaires de bungalow ou de mobil-home qui, eux, ont la possibilité d’occuper leur bien toute l’année.
De ce fait, on peut compter au CHM environ 500 résidents permanents (été comme hiver), tandis qu’au plus fort de la saison, sa population peut atteindre les 16.000 âmes. Nous, nous y séjournons avec grand bonheur durant 5 à 6 mois par an.
On trouve au CHM un public de tous les âges ; des retraités bien sûr, mais on se réjouit aussi d’y voir beaucoup d’enfants, et aussi énormément de « 17-24 », cette tranche d’âges devenue bien mince dans les associations naturistes. De ce point de vue, il est sûr que ce centre constitue un appel au naturisme, et même un flambeau qui se transmet de façon vraiment intergénérationnelle. On constate ainsi dans ce public « VAJA » (vieux ados, jeunes adultes) un réel et très grand attachement à Monta.

De façon générale, la nudité est bien respectée par tous. Il faut dire que c’est une obligation stricte (et très contrôlée) pour accéder à la plage, au centre aquatique ou à la piscine. Mais sur le terrain lui-même (centre commercial, zone des sports, etc.), on note une assez grande tolérance notamment à l’égard des ados, et c’est très bien.

Le CHM, c’est comme la ville avec tous ses avantages, mais aussi avec ses inconvénients. Il y a du monde, bien sûr !... et donc, en haute saison, il n’est pas toujours facile d’y réserver une place. A ce propos, beaucoup regrettent que le nombre d’emplacements pour tentes et caravanes diminue régulièrement au profit de l’offre locative (mobil-homes). Mais il s’agit là d’un phénomène bien dans l’air du temps et qui touche maintenant de très nombreux campings.

Cette tendance n’empêche pas le CHM de faire le plein chaque année. On devine alors qu’en ces moments de grande affluence, les bonnes consignes du vivre ensemble ne sont pas toujours aussi bien respectées. Soyons cependant de bon compte, on a beau évoquer l’idéalisme de « l’esprit naturiste », il faut bien admettre que le CHM reste exactement le reflet de ce qui se passe dans toutes les villes, grandes ou petites. Et puis des râleurs – il suffit de consulter les réseaux dits sociaux - il y en a partout ; il faut savoir les reconnaître et faire la part des choses.
Au gigantisme de Monta, il est bien évident que beaucoup de vacanciers préféreront toujours les petites structures sympathiques à caractère familial, où l’on est accueilli par le patron lui-même et où tout le monde finit par se connaître. En tout cas, pour nous, le CHM a été une véritable découverte.

Nous y sommes maintenant totalement ancrés, entourés de plein d’amis, avec chaque année de nouvelles connaissances qui nous procurent une vie sociale assez intense. Vous devinez ainsi que nous attendons toujours avec beaucoup d’impatience le plaisir d’y retourner.
Vous voulez en savoir plus, ou en voir plus ?... vous surfez www.chm-montalivet.com ou bien vous nous accrochez, par exemple, lors d’une prochaine rencontre dans notre club-house…

Daniel & Annie, 2024

Nous choisissons de partir fin août - début septembre pour retrouver des vacanciers qui sont devenus au fil du temps des amis mais aussi pour bénéficier d'une période plus calme par une fréquentation correspondant à nos âges.
A cet égard, nous apprécions aussi la diversité des personnes qui fréquentent ce camping et les activités nombreuses proposées sans oublier le magnifique secteur qui l'entoure.
Bref le bonheur de rencontres riches et aussi de bénéficier d'une piscine bien agréable où nous pouvons nous détendre les doigts de pieds en éventail.

Michèle et Jipi, 2024

Club naturiste, géré par des bénévoles
Carte naturiste demandée.

Accueil chaleureux et prise en charge efficace.
Très beau terrain, situé au sud de Lorient, accès par la D781, vastes emplacements pour les vacanciers.

Idéal pour les sportifs : randonnée, vtt, sports nautiques ou pour les amoureux de la mer.

Superette à Erdeven à 7 kms.

Aux alentours, tout y est, sur le plan paysage, culturel, historique, gastronomique.

René et Myriam, 2024

Nous sommes allés une première fois à la Sablière, en camping (côté Fauvette), en 1989, l'année de notre mariage. Et ce séjour nous a laissé un très bon souvenir.
Nous y sommes donc retournés en 2001, 2002, 2003, 2004 et 2005, avec nos enfants âgés de 11 et 9 ans la première année.
Chaque fois en location. La première année dans un chalet situé assez haut dans le village, les suivantes à mi-hauteur, pas loin des piscines. Logements parfaits pour des vacances, rien à redire.
Ce qui nous a attirés: le cadre et la variété!
Le cadre est en effet magnifique, quoiqu'assez pentu, et très "nature". Et il autorise de belles balades naturistes, que ce soit vers les Trois Arches ou vers les ruines du Château de Ferreyrolles, voire vers les campings adjacents (attention: le dernier d'entre eux vers l'aval, Le Ran du Chabrier, est un camping libertin).
Quant à la variété, elle se trouve essentiellement dans le choix de baignade en piscine ou en rivière. Et comme la section de la Cèze est assez longue le long du village, on peut facilement trouver sa place et son style d'environnement.
On a apprécié les très nombreuses activités proposées par La Sablière. Il y en a pour tous les goûts.
Nos enfants s'y sont fait des copains qu'ils ont retrouvés d'année en année.
On a aussi beaucoup apprécié le fait que la nudité était très globalement bien respectée (en tous cas dans ces années-là).
Aux alentours, nous avons parcouru la route des Gorges de l'Ardèche, visité le joli village de Labeaume et Vallon Pont d'Arc. Nous avons descendu, à partir de là, une partie des gorges en canoé (on avait fait la totale en 1979, avec nos deux chiens dans le canoé!). L'Aven d'Orgnac, tout proche, est impressionnant et magnifique (et est devenu depuis très touristique... Ce qui fait que certains préfèrent visiter d'autres avens ou grottes du coin, telle la Grotte de la Madeleine). Et j'en oublie certainement!

B & A, 1989-2005

Nous sommes allés à la Sablière en 2008, 2009, 2010 et 2011, chaque fois en camping, chaque fois dans la zone Fauvette (près de la rivière).
Le côté "sportif" du village ne nous a pas dérangés, mais il est vrai que ça peut être un handicap pour certains. Ceci dit, il y a plein de petits chemins en forme de raccourcis qui aident bien (aller de l'emplacement de camping jusqu'à la supérette en longeant la rivière plutôt qu'en gravissant la colline est bien plus agréable et... confortable).
On a vraiment beaucoup aimé la rivière, particulièrement dans sa partie amont (où on peut bien nager, de même qu'à la plage principale face aux rochers, mais c'est moins fréquenté; à savoir: la profondeur de la Cèze est variable le long du domaine, sans parler de la force du courant qui dépend des pluies), et les nombreuses possibilités de balades naturistes.
On a adoré manger de temps en temps au "Khunu".
Les services sont parfaits. La supérette est bien fournie.
Belles sorties à faire à l'extérieur du domaine: les Gorges du Toulourenc, Goudargues, le Bois de Païolive, les Concluses de Lussan (ma-gni-fiques!), ...
La Sablière reste pour nous LA référence (tant que nous sommes en bonne forme physique -sans être sportifs, loin de là).

Isabelle et Benoit, 2008-2011